Appareils en veille
Les appareils en veille représentent 11% de la facture d’électricité des Français, soit 86 euros par foyer et près de 2 milliards d’euros au total chaque année dont une partie pourrait être économisée.
Télévisions, consoles de jeu, box internet et autres lecteurs DVD en veille, chargeurs de téléphone laissés dans des prises... Si le fait d’éteindre la lumière en quittant une pièce par exemple est un geste normal, l’importance de cette «consommation passive», en pleine nuit ou quand le logement est vide, est beaucoup moins visible.
Plus que la production de deux réacteurs nucléaires.
Pourquoi n‘oblige t’on pas les fabricants d’appareils électriques à ajouter un bouton marche/arrêt sur tout appareil, par exemple, les boîtiers internet sont dépourvus de ce bouton, résultat, appareil connecté 24 sur 24 au réseau éléctrique.
Le nombre de télé en veille alors qu’il suffirait d’appuyer sur le bouton arrêt pour faire des économies.
Les gens partent du principe : «ça ne consomme pratiquement rien en veille». Vu le nombre de personnes qui se disent cela, ça fait une somme de 2 milliards d’euros.
Les fruits d‘ chez nous
Nous habitons une région ou les fruits poussent en abondance durant leur saison.
C’est incroyable le nombre d’arbres fruitiers près de chez nous : cerisiers, mirabelliers, pommiers, noyer etc... qui portent des fruits en leur saison sans que personne ne les cueille.
Aujourd’hui, certains consommateurs préfèrent se rendre au supermarché, acheter un kilo de fruits plutôt que demander un voisin s’il pouvait cueillir une partie des fruits de son arbre, ne serait-ce pas un mélange de fainéantise et de facilité.
Acheter des fruits qui viennent de l’on ne sait où et peut-être traités avec des cochonneries pour qu’elles n’ai pas de petites bébêtes plutôt que d’aller cueillir des fruits d’un arbre que l’on sait sain et non traité.
Il existe également le contraire, des personnes en possession d’arbres fruitiers qui préfèrent laisser crever les fruits plutôt que de les proposer au voisinnage.
Dire que tant de personnes n’ont rien à manger et là on laisse pourrir les fruits sur les arbres.
DLC (date limite de consommation) et emballage.
Depuis les années 80, le législateur français impose la date limite de consommation sur tous les produits alimentaires périssables pour nous obliger à consommer différemment, pour jeter plus facilement et revenir acheter au plus vite un nouveau produit en magasin.
D’un coté, cette date évite que la grande distribution nous vende n’importe quoi. Sans DLC, il n’y aurait plus aucune vérification mais ne serait-il pas plus judicieux de préciser simplement la date de fabrication sur certains produits en sachant qu’un yaourt peut se manger des jours après la date notée sur l’emballage.
Pourquoi plusieurs emballages pour le même produits ?
Ce sont des emballages publicitaires que le consommateur paie lors du passage en caisse, et paiera une deuxième fois lors du ramassage de ses déchets.
Réduire le gaspillage alimentaire, acheter autrement
Pour certaines personnes, faire les courses est une corvée, pour d’autres, c’est un moment de détente.
Pour réduire une facture :
• ne jamais faire les courses lorque vous avez faim, vous auriez tendance à acheter plus. L’idéal est de faire les courses après le repas. Des chercheurs ont comparé le contenu des achats alimentaires de consommateurs allant faire leurs courses entre 13 et 16 heures et de ceux allant entre 16 et 19h. Devinez le résultat... C’est sur, lorsqu’on travaille, il est plus difficile de faire les courses vers 13h que vers 18h.
• Une autre façon d’acheter est de se consacrer un temps déterminé, par exemple 5mn tous les jours, acheter le nécessaire pour la journée voir le soir, et ne rien acheter en avance. Moins vous consacrerez de temps aux courses, moins vous achèterez.
A VOUS DE JUGER